Végéta : la réplique culte oubliée qui fait vibrer une génération entière

Il suffit d’un cri pour replonger toute une génération dans son salon d’enfance. « Comment oses-tu frapper ma BULMA !!! » explose encore dans les oreilles comme si l’épisode venait de sortir hier. Étrangement, beaucoup l’ont relégué au fond de la Capsule Corp alors qu’il résume toute l’évolution de Végéta.

La réplique de Végéta que personne ne devrait oublier

Sortie en 2015 dans Dragon Ball Z : Battle of Gods, la scène dure à peine dix secondes mais elle retourne le spectateur. Végéta, d’habitude glacé, laisse tomber son armure d’orgueil pour défendre sa famille. Rien qu’en 2025, la citation génère encore plus de deux millions de vues par mois sur TikTok, preuve que le prince des Saiyans reste bankable.

Pourquoi est-elle passée sous le radar ? Les fans étaient focalisés sur le premier Super Saiyan God de Goku, éclipsant le coup de tonnerre émotionnel du rival éternel. Pourtant c’est la première fois que Végéta choisit l’amour plutôt que la gloire, un virage que Toriyama réserve rarement à ses guerriers.

Trois mots, un uppercut sentimental

Le script original souligne en capitales l’expression « BULMA ». Ce n’est pas anodin : l’ordinateur de guerre avoue son point faible devant tout l’univers. Dans un shōnen où l’honneur prime sur tout, avouer une peur ou un attachement équivaut à se dénuder. Résultat : Beerus recule une fraction de seconde, assez pour que Goku analyse la puissance du dieu.

Et nous ? On se revoit crier à la cour de récré, mimant le Big Bang Attack avec une règle fluo. Trente ans plus tard, la même ligne résonne dans les open-spaces quand un collègue ose toucher à notre planning. L’émotion traverse les époques, c’est un fait.

Une scène charnière, moteur de l’arc divin

Avant ce coup de sang, Végéta était prisonnier de son propre process : dépasser Goku, point. Sa colère contre Beerus bouscule l’ordre galactique et lance la quête du Super Saiyan Blue. En clair, sans ce cri, pas de tournoi du Pouvoir, pas de fusion Gogeta Super Saiyan Blue en 2025 dans les jeux VR.

La production de 2015 confirme d’ailleurs que la phrase n’existait pas dans la première mouture du storyboard. Elle a été ajoutée en cours de doublage, idée du seiyū japonais Ryo Horikawa, persuadé que le personnage devait enfin verbaliser sa loyauté familiale. Bonne pioche, la scène reste la plus commentée du film sur MyAnimeList.

Pop culture 2025 : du cosplay au message vocal

Sur Twitch, le filtre vocal « PrinceProtect » transforme la voix en celle de Végéta hurlant la réplique. Les streamers l’utilisent pour ponctuer un game over, et le public raffole du clin d’œil. Dans les conventions, la tendance est au duo Végéta-Bulma plutôt qu’au traditionnel duo Goku-Chi-Chi, preuve que la scène a rebattu les cartes sentimentales de la licence.

Le merchandising suit : alarmes de voiture, sonneries de smartphone, même un mug changeant de couleur lorsque le café atteint 51 °C qui révèle la fameuse bulle. La nostalgie devient tactile, pratique, presque un outil de productivité les matins froids.

Leçon de management sous l’armure Saiyan

Regardons la scène comme un manuel de leadership express. Végéta identifie la menace, communique clairement son objection, puis agit sans attendre l’approbation d’un supérieur. Ce triptyque inspire certains coachs RH : défense d’une valeur clé, message direct, passage à l’action.

D’un point de vue RH, la phrase sert d’exemple face aux conflits : une revendication concise, aucune négociation stérile, un engagement total. L’agilité façon Capsule Corp, ça claque plus qu’un simple « process validé », non ?

Julie Glawi

Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.