Polémique Dragon Ball Super : Toyotaro a-t-il utilisé l’IA pour dessiner ce bras de Gohan ?

Drama express dans la sphère Dragon Ball ! Un fan poste un visuel de Gohan Beast, l’anatomie semble glitchée, et les réseaux crient à l’Intelligence Artificielle. Toyotaro, héritier officiel de Toriyama, se retrouve cloué au pilori avant même d’avoir levé son crayon.

La rumeur court plus vite qu’un Kamehameha. Pourtant, quelques heures suffisent pour réaliser que le visuel incriminé n’est pas tiré du manga officiel mais d’un prompt Midjourney partagé dans un forum obscur. Le bras de Gohan était donc un faux… et le mangaka, innocent.

Polémique Dragon Ball Super : Toyotaro accusé de recourir à l’IA

Pourquoi l’affaire a pris feu ? Parce que le timing est explosif ; Dragon Ball Super est en pause depuis la disparition de Toriyama et chaque nouveau dessin est scruté à la loupe. Les fans ont assimilé IA à trahison, craignant que la relève abandonne le trait humain.

Comment une image bidon a enflammé les réseaux

Le visuel trafiqué atterrit d’abord sur X, relayé par un compte fan US. En deux heures, 80 000 impressions, puis des captures partagées sur Reddit, TikTok, Insta. Personne ne cite la source, évidemment. Résultat : Toyotaro est taggué 2 000 fois, avec un flot de « Explain this arm bro ! ».

Analyse technique du fameux bras de Gohan Beast

L’image truquée ne respecte aucun volume. L’humérus est trop court, le deltoïde déborde sur l’omoplate, et l’ombrage change de direction trois fois. Un œil exercé voit le loup dès la première seconde. Les planches officielles, publiées dans V Jump, affichent au contraire les hachures traditionnelles de Toyotaro, pas les dégradés lissés propres aux générateurs IA.

L’avis tranchant de l’ancien éditeur Kazuhiko Torishima

Présent à Jump Festa 2026, Torishima a glissé ce tacle : « Un dessin sans intention, c’est zéro impact. » Beaucoup y ont vu une pique directe. En réalité, l’ex-mentor de Toriyama répète ce mantra depuis l’époque de Cell. Sa critique visait la composition globale d’une couverture, pas un bras isolé. Bref, rien à voir avec l’IA.

Quel impact pour l’avenir de Dragon Ball Super ?

Shueisha et Toei ne lâchent pas leur poule aux œufs d’or. Le manga reprendra, date encore floue, mais Toyotaro reste aux commandes. Les détenteurs des droits veulent un trait cohérent avec l’héritage Toriyama ; abandonner le crayon pour un script IA serait suicidaire marketing.

Ironie du sort : cette fausse alerte rappelle que la techno évolue mais l’œil des fans aussi. Un bras mal fichu ne passe plus inaperçu, qu’il sorte d’un générateur ou d’une table lumineuse. Le message est clair : le Ki du dessin, lui, reste 100 % humain.

Julie Glawi

Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.