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Plus rare que le Dracaufeu de base, cette carte Pokémon secrète de Tortank atteint des sommets aux enchères

Par Julie Glawi , le 8 décembre 2025 à 21:18 - 4 minutes de lecture
découvrez la carte pokémon secrète de tortank, plus rare que le dracaufeu de base, qui atteint des sommets aux enchères pour les collectionneurs passionnés.

Tortank fait aujourd’hui de l’ombre au sempiternel Dracaufeu. Une version secrète du starter eau vient de claquer un record aux enchères, et ça chahute tout le microcosme JCC. Même les spéculateurs ont la goutte au front.

Carte Pokémon Tortank secrète : un prix qui dépasse le dragon de 1999

La mise finale s’est arrêtée à 38 600 €, soit 20 % de plus que le dernier Dracaufeu base set PSA 10 passé sous le marteau. L’exemplaire, gradé PSA 10 Gem Mint, provient du mini-set japonais « Legendary Surf » pressé à seulement 300 copies. Son hologramme miroir, sans la moindre rayure, a littéralement mis le feu à la salle.

Le vendeur, un collectionneur de Nagoya, détenait la carte depuis la loterie CoroCoro de 2001. Autant dire qu’on parle d’un quasi fantôme, a peine vu trois fois en vingt ans.

Dracaufeu détrôné ? Pas si simple…

Le fameux « taxe Charizard » reste bien vivant, mais les acheteurs cherchent désormais la perle qui sort du lot. La hype Méga-Évolution qui débarque le 14 novembre n’aide pas : elle remet les starters Kanto sous les projecteurs, et Tortank profite du raz-de-marée.

Pourquoi cette Tortank explose tous les compteurs

Premier facteur : la rareté mécanique. Les organisateurs de la loterie n’avaient imprimé que 300 unités, contre des milliers pour un Dracaufeu 1ère Édition. Ensuite, l’état : une holo sombre, ultra sensible aux micro rayures, quasi impossible à sortir en 10.

Ajoutez la vague 2025 des investisseurs crypto qui diversifient leurs portefeuilles, et vous obtenez un cocktail explosif. Le moindre 9 vend déjà autour de 12 000 €.

Focus sur la gradation : le PSA 10, Graal absolu !

Sur 142 cartes soumises depuis 2004, seules quatre ont décroché le label parfait. C’est moins qu’un Pikachu Illustrator, c’est dire. La moindre poussière, hop, ça descend à 9. Autant dire que les cents restants dorment dans des classeurs à moitié collés par l’humidité.

Conséquences directes sur le marché français des cartes Pokémon

Depuis la vente, les boutiques parisiennes affichent déjà des étiquettes gonflées de 15 % sur toutes les holos Tortank. Même les versions XY Evolutions, pourtant tirées à la pelle, prennent 30 €. Les scalpers flairent l’aubaine, ça pique.

Le risque : voir la future extension Flammes Fantasmagoriques se faire ratisser avant même d’arriver en rayon, façon PS5 day one. Les joueurs qui veulent juste sleeve leurs decks eau vont ramer sec.

Trois astuces pour esquiver la flambée sans vendre un rein

Un, chasser le Tortank dans sa langue d’origine, le japonais, souvent 30 % moins cher. Deux, viser un grade 8 ou 9, encore clean et beau en vitrine. Trois, patienter : le pic spéculatif redescend toujours un poil après la sortie d’un set.

Et si vous avez un Tortank base set qui traîne dans une boîte Ikea, foncez le faire grader, on parle peut-être d’un billet d’avion pour Tokyo caché sous vos narines.

Une tendance qui dépasse le simple cas Tortank

Le record confirme un shift du marché : les second knives de la génération 1 prennent leur revanche. On a vu la même chose avec Florizarre qui a doublé en quinze mois. Les collectionneurs matures veulent l’équipe complète, pas seulement la star de couverture.

Résultat : les sets niche comme Skyridge ou les Gold Star repartent à la hausse. Les boîtes scellées flirtent avec les 60 000 €. Ça donne le vertige et, soyons francs, ça rend un brin nostalgique des après-midi Pokémon Stadium sur N64…

Le mot de la fin ? Attrapez-les, oui, mais malin !

Se jeter tête baissée dans la première enchère record, c’est le meilleur moyen de se brûler, Dracaufeu style. Le marché est cyclique, il respire, il chute, il repart. Bref, restez organisés, planifiez vos achats, et souvenez-vous : une bonne to-do list vaut mieux qu’une crise de FOMO à 40 000 €.

Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.

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