Oubliez les cheveux bleus, voici pourquoi le design « sauvage » du Super Saiyan 4 reste indétrônable 27 ans après

Super Saiyan 4 n’a jamais quitté le panthéon des métamorphoses, même face aux cascades de teintes ultraviolettes apparues depuis 2015.

Son look mi-singe mi-guerrier frappe encore la rétine, réveille la fibre nostalgique et impose un code couleur unique.

Pas étonnant que 27 ans après — et malgré Super Hero, Broly ou même Super Saiyan Blue — les forums hurlent toujours son nom !

Super Saiyan 4, l’explosion visuelle qui a défié le canon

Quand Dragon Ball GT débarque en 1996, la série ose briser la logique capillaire : plus de mèches dorées, place à des yeux cerclés de rouge et une crinière ébène hérissée.

Le public découvre une transformation qui ne cherche pas à être « jolie » mais sauvage, presque animale ; idéale pour rappeler que Saiyan rime avec primate.

Le contraste frappe encore aujourd’hui car il tranche avec les métamorphoses lumineuses de Super qui saturent l’écran de bleu ou de rose.

La fourrure rouge, un signal primal que personne n’a osé copier

La robe écarlate n’est pas là pour faire joli : elle signifie le retour à l’instinct, au combat viscéral, exactement ce que Vegeta théorisait lors du premier arc Saiyan.

Les designers modernes hésitent à recouvrir un héros d’une matière si « brute », préférant le halo d’énergie facile à animer.

Résultat : SSJ4 reste seul sur son piédestal, comme une bête totem qu’on contemple mais qu’on ne dompte pas.

Sangoku avec queue ? Pourquoi ce retour aux sources fascine encore

La réapparition de la queue, accessoire perdu depuis l’arc Freezer, réactive la mythologie d’Œzaru sans sortir la pleine lune à chaque épisode.

On comprend d’un coup d’œil que Goku maîtrise enfin sa part animale – pas besoin de dialogue, la narration visuelle fait le job.

En 2025, la plupart des shōnens continuent d’expliquer leurs power-ups en trois pages ; GT l’avait fait en un symbole.

Un design pensé pour l’animation 2D, pas pour les figurines

Yūji Horiuchi, réalisateur clé de l’époque, avait modélisé la forme pour qu’elle respire même dans des plans fixes, grâce à la masse sombre des cheveux et aux reflets de la fourrure.

Les transformations récentes sont souvent calibrées pour le merchandising, multipliant les nuances de peinture et les effets translucides.

SSJ4, lui, ne se vend pas : il se vit, comme un riff de guitare sale qui ne passe jamais en radio mais que tout le monde connaît par cœur.

La preuve par les fans : cosplay, mods et mèmes

Sur TikTok, la tendance « Neo-GT » a dépassé 200 millions de vues ; la moitié des vidéos montrent un filtre rouge rappelant les markings oculaires de Goku.

Dans Fortnite, le skin non officiel SSJ4 reste le mod le plus téléchargé, devant même Spider-Gwen ; la communauté adore cette agressivité visuelle qui claque dans un battle-royale.

Chaque convention anime voit son lot de costumes XXL où la fourrure synthétique remplace la mousse EVA ; preuve que le design continue de faire vibrer la foule sans le moindre coup de pinceau bleu.

Julie Glawi

Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.