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Kazuhiko Torishima étrille le Dragon Ball Store de Tokyo : « Arrêtez de gaspiller votre argent ! »

Par Julie Glawi , le 4 décembre 2025 à 09:47 - 4 minutes de lecture
kazuhiko torishima critique sévèrement le dragon ball store de tokyo, incitant les fans à ne pas gaspiller leur argent dans cet établissement.

Le week-end dernier, Kazuhiko Torishima a dégainé son micro dans le podcast KosoKoso et le Dragon Ball Store officiel de Tokyo s’est retrouvé en morceaux. Trois minutes de critique et tout le plan marketing dédié aux 40 ans de la licence vacille. Les fans cherchent encore le bouton pause !

Pourquoi ce coup de tonnerre agite-t-il autant la sphère otaku alors que les étagères du magasin n’ont même pas eu le temps de prendre la poussière ? L’ancien éditeur de Toriyama juge la boutique « pire qu’une braderie de quartier ». Mieux vaut plonger tout de suite dans ce dossier brûlant.

Kazuhiko Torishima fracasse le Dragon Ball Store de Tokyo

Dans l’émission, l’ex-boss du Weekly Shonen Jump ne mâche pas ses mots : le merchandising serait “sans âme”, assemblé « en une nuit ». Il évoque des « artworks plats », des couleurs mal équilibrées et une pose de Goku qui défie la biomécanique du Kamehameha. Pas de poésie, pas de torque !

Pour lui, la faute revient à Capsule Corporation Tokyo et à Akio Iyoku, accusés de commander des visuels sans comprendre l’héritage visuel de Toriyama. Résultat : un décor orange sur orange, exactement l’inverse du contraste voulu par le maître lorsqu’il s’appuyait sur le blanc de la page papier.

Une ligne rouge : “arrêtez de gaspiller votre argent !”

Le passage clé ressemble à un uppercut : Torishima invite les fans à laisser les rayons pleins. Selon lui, acheter ces produits reviendrait à valider la médiocrité. Il ajoute que, si les ventes s’effondrent, les décideurs repenseront enfin la qualité au lieu de traiter le public comme « des papere da spennare ».

La punchline circule déjà sur X et TikTok. Certains collecteurs de figurines complètent même leurs posts par un compteur du nombre de jours sans passage à la caisse, façon panneau d’usine. Atmosphère électrique mais ludique, comme souvent avec la licence.

Le poids de Torishima dans l’héritage Dragon Ball

Il ne s’agit pas d’un retraité grincheux. L’homme a lancé V Jump, sauvé Doberman Deka, poussé Toriyama à créer Cell, C-17 et C-18. En 2025, il reste l’invité phare annoncé pour Japan Expo et campe un rôle officieux de gardien du temple.

Depuis six mois, il aligne les critiques : parc à thème en Arabie Saoudite, communication posthume de Shueisha, planches de Toyotaro. Chaque fois, même refrain : protéger l’ADN visuel et narratif de Toriyama. Sa parole pèse, même quand elle pique.

Le signal boycott peut-il fonctionner ?

Le passif joue pour lui : en 1989, un coup de fil sec de Torishima avait déjà fait disparaître deux antagonistes jugés fades dans la saga des cyborgs. Les ventes de figurines avaient alors suivi la nouvelle direction. Qui oserait parier que l’histoire ne se répète pas ?

Premiers indices : lundi matin, des visiteurs affirment sur SNS avoir vu plus de sacs à la main chez Pokémon Center que dans le nouveau Dragon Ball Store. La bataille du porte-monnaie a peut-être déjà commencé.

Au-delà de la polémique : réinventer la boutique ou fermer ?

La direction de Shueisha avait promis « une célébration sensorielle des 40 ans ». Pour l’instant, on croirait plutôt un salon pop-up calé à la va-vite entre deux deadlines. Si la revendication de Torishima prend, il faudra retravailler les visuels, la scénographie, et surtout la validation artistique.

Le véritable enjeu n’est pas un T-shirt raté mais la confiance. Les fans adultes maîtrisent leur temps et leur budget comme un planning sous Excel. Ils peuvent claquer 120 € dans une statuette Masterlise… à condition qu’elle ne trahisse pas l’énergie de Toriyama. Voilà la vraie alerte, plus forte qu’un simple coup de gueule.

L’ultime conseil : contrôler son KI… et son portefeuille

Torishima l’exprime à sa manière : sans maîtrise de la qualité, pas de puissance. Les nostalgiques savent qu’un Kamehameha mal canalisé explose au visage. Il en va de même pour un budget loisirs mal orienté.

En attendant un éventuel patch visuel du magasin, rester critique ressemble à la meilleure stratégie. Comme dirait Vegeta : « fais monter ta garde, Kakarot, la prochaine offensive arrive toujours trop vite ». À Tokyo, elle s’appelle simplement “le panier d’achat”.

Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.

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