Dragon Ball Sparking! ZERO : pourquoi l’édition “Ultimate” redevient le cadeau introuvable de ce Noël

Les figurines s’arrachent, les boutiques en ligne affichent “épuisé”, et tout le monde a le même nom sur la lettre au Père Noël : Dragon Ball Sparking! ZERO – Ultimate Edition. L’annonce de Bandai Namco en octobre a mis le feu aux paniers virtuels. Résultat : le coffret premium devenu fantôme à trois semaines des fêtes.

Dragon Ball Sparking! ZERO Ultimate Edition, le Graal geek de 2025

Pourquoi un jeu qui ne sort que le 11 octobre 2024 provoque-t-il déjà la panique ? La formule est simple : un Season Pass blindé de plus de vingt guerriers inédits, trois jours d’accès anticipé sur chaque DLC et le pouvoir d’invoquer Super Shenron directement depuis le lobby. En clair, le fan n’achète pas un simple disque mais un ticket coupe-file pour tous les futurs combats.

Des bonus in-game qui renversent la table

Les vieux de la Génération Club Dorothée se rappellent encore du premier Budokai Tenkaichi. Cette Ultimate Edition ranime exactement ce frisson grâce au pack d’amélioration ultime : tenue de Son Goku Super avec bâton, voix d’emoji pour chambrer l’adversaire, arrière-plans collectors et un objet de personnalisation qui booste les stats. Sur le papier ça fait gadget, manette en main c’est un sérieux avantage en ligne.

Spike Chunsoft a aussi confirmé que l’animation d’invocation de Super Shenron sera exclusive à cette version. Les joueurs Standard verront un fond noir, les Ultimate profiteront d’une cut-scene digne d’un épisode ; cela pique l’orgueil, donc ça se vend.

L’économie de la rupture de stock

Sur PC le prix grimpe à 109,99 €, sur PS5 et Series X à 119,99 €. Étonnamment la différence de dix euros avec l’édition Deluxe pousse les indécis dans les bras de l’Ultimate, d’où l’effet domino sur les stocks. Plusieurs enseignes ont tenté un réassort éclair mi-novembre, parti en quatre minutes chrono, une vitesse que même Hit envierait.

Les spéculateurs flairent le filon : certaines précommandes s’échangent déjà à 180 € sur les places de marché. Autant dire que les retardataires devront puiser dans leur réserve de zénis ou dégainer la carte bleue la plus rapide de l’Ouest.

Une stratégie marketing millimétrée

Bandai Namco n’a pas seulement vendu un jeu, il a programmé la nostalgie. Chaque trailer recycle les poses cultes, chaque communiqué glisse un clin d’œil à Dragon Ball Daima, prévu pour 2025. Cette synergie crée un sentiment d’urgence émotionnelle : rater l’édition Ultimate reviendrait à manquer le premier Kamehameha de son enfance.

Le coffret métal illustré, le diorama Goku vs Broly et les cartes JCC exclusives complètent le tableau. Même les lecteurs qui ont abandonné les goodies après la fac se surprennent à réorganiser leur étagère Billy pour accueillir ce futur trophée.

Comment encore décrocher votre exemplaire

La solution miracle n’existe pas, mais quelques parades fonctionnent. Activer toutes les alertes stock sur le site officiel, refaire un check à 7 h du matin (les réassorts tombent souvent avant le café) et, surtout, viser les enseignes étrangères qui livrent en France sans frais pénalisants. Certain·e·s chanceux ont verrouillé leur exemplaire au Portugal la semaine dernière, preuve qu’il reste des fenêtres.

Dernier plan : se rabattre sur la Premium Collector. Oui, c’est 199,99 €, mais elle intègre tout le contenu de l’Ultimate, plus une figurine exclusive. Et curieusement, ce bundle est parfois encore disponible car beaucoup d’acheteurs regardent d’abord le ticket prix sans additionner la valeur des bonus.

La morale de cette chasse au cadeau

Chaque Noël a son jouet introuvable, cette année c’est Dragon Ball Sparking! ZERO – Ultimate Edition. Ceux qui caleront l’achat avant la date butoir feront briller les yeux des fans survoltés. Les autres devront composer avec la patience d’un entraînement dans la Salle de l’Esprit et du Temps ; le jeu sort seulement en octobre, mais l’attente, elle, commence aujourd’hui.

Julie Glawi

Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.