Dragon Ball : l’auteur met fin à 30 ans de débat sur les cheveux de Trunks avec cette phrase choc
Trente ans que les forums s’écharpent sur la teinte exacte des cheveux de Trunks. Ce week-end, un extrait d’interview posthume d’Akira Toriyama a tout balayé. Une phrase, quinze mots et la communauté a enfin rangé les pipettes Pantone !
« Il porte la couleur de sa mère, point ! » : la déclaration qui clôt le débat
La citation est brute : « Trunks a les cheveux bleus parce qu’il est le fils de Bulma, point. » Toriyama l’a soufflée en 2024, lors de la relecture du databook Dragon Ball Eternal. Il expliquait que le violet aperçu dans l’anime des nineties était un compromis d’animateurs désireux d’éviter deux personnages bleus côte à côte à l’écran.
Fin de l’histoire ! Le mangaka rappelle d’ailleurs que, dès le chapitre 331, les trames manga tiraient déjà vers l’azur. Les bandes-annonces de Dragon Ball Daima, attendues fin 2025, reprennent cette ligne officielle.
Comment le violet s’est imposé pendant deux décennies
Dès 1991, les celluloïdes Toei manquaient de pigments cyan, obligeant l’équipe couleur à mixer magenta et gris. Résultat : un lavande discret, parfait pour les pellicules mais éloigné du modèle papier. Lorsque Dragon Ball Z éclate à la télé française, le fameux “violet” devient la norme ; les jouets et cartes à collectionner suivent la tendance.
Les éditeurs occidentaux, ravis de cette cohérence marketing, laissent filer l’anachronisme. Il faudra attendre 2016 et l’arc « Trunks du Futur » de Super pour voir un retour au bleu audacieux qui, à l’époque, choque presque autant que la résurrection de Freezer !
Une simple teinture ? Non, un choix de cohérence génétique selon Toriyama
Dans la même interview, l’auteur balaie la théorie de la coloration capillaire. « Les Saiyans n’utilisent pas de shampoing bleu », plaisante-t-il avant de rappeler que Vegeta transmet la forme des mèches, Bulma la couleur. Les capsules ne servent décidément pas à tout !
Ce retour aux origines lisse aussi la chronologie. Le Trunks du présent conserve un reflet légèrement gris-mauve afin d’éviter la confusion visuelle entre deux générations. Petite gymnastique visuelle, énorme soulagement pour les maquettistes Bandai, qui officialisent deux codes couleur distincts dans leurs catalogues 2025.
Quel impact pour le canon et les produits dérivés ?
Bandai annonce déjà un repaint de la SH Figuarts Future Trunks, version “True Blue Edition”. Crunchyroll corrige les fiches personnages, tandis que Glénat appose un bandeau « Color Lore Fixed » sur la réédition collector de 2025. Les speedrunners de Dragon Ball Z: Kakarot saluent aussi le patch qui harmonise toutes les cut-scenes.
Côté lore, cette uniformisation renforce le parallèle génétique Vegeta/Bulma. L’arc “Survie de l’Univers” laisse même entendre qu’un cheveu récupéré sur Trunks pourrait servir d’ADN-clé pour réparer la Time Machine. Décidément, une simple mèche fait voyager loin.
La saga continue : pourquoi ce détail capillaire passionne toujours
Le collectif “Saiyan Genealogy” rappelle qu’un micro-détail peut transformer la perception d’une œuvre entière. Dans Dragon Ball, la couleur marque la filiation, l’évolution et les pouvoirs ; souvenez-vous du passage or dès la première transformation Super Saiyan.
En 2025, l’annonce de Toriyama éclaire les nouveaux arcs sur l’héritage familial. Future Mai arbore désormais quelques reflets turquoise, clin d’œil discret à sa vie partagée avec Trunks. Preuve que, même posthume, le mangaka continue de semer des indices malicieux.
Et si la vraie leçon était ailleurs ?
Au-delà des pigments, Toriyama rappelle qu’un univers vivant accepte l’imperfection. La teinte fluctuante de cheveux devient un symbole : celui d’une œuvre capable de muter sans renier son passé. Les fans ont enfin leur réponse, mais surtout un nouveau prétexte pour replonger dans leurs VHS délavées.
Alors, violet ou bleu, qu’importe ? L’important reste la question posée par l’auteur : “Êtes-vous prêts à laisser votre nostalgie évoluer ?” Challenge accepté !
Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.

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