Dragon Ball : dans quel ordre et à quel moment faut-il visionner les longs-métrages de l’anime ?

Impossible de savourer un bon shônen si l’on jongle entre spoilers et incohérences ! Les longs-métrages Dragon Ball adorent réécrire l’histoire, donc un mauvais placement peut saboter une révélation clé. Pour gagner du temps et canaliser son KI, voici l’essentiel : quand regarder chaque film, et surtout dans quel ordre, sans perdre le fil de Goku.

Ordre canonique des films Dragon Ball jusqu’en 2025

Le mot clé est « canon ». Seuls trois longs-métrages intègrent aujourd’hui la trame officielle : Dragon Ball Super : Broly s’insère juste après l’épisode 131 de Super, Dragon Ball Super Hero se déroule quelques années plus tard, et le prochain Dragon Ball Daima annoncera son premier spécial fin 2025. Tout le reste, même culte, navigue en zone grise !

Pourquoi commencer par les OAV de la période « Dragon Ball » ?

Les quatre films sortis entre 1987 et 1989 rejouent la quête des Dragon Balls façon accélérée. Regarder La Légende de Shenron dès que l’épisode 13 se termine, puis Le Château du Démon avant le premier Tenkaichi Budokai garantit zéro spoiler. L’Armée du Ruban Rouge, elle, fonctionne après l’épisode 68 ; enfin L’Aventure Mystique brille juste après le 22ᵉ tournoi. Quitte à binge-watcher, autant garder la cohérence des entraînements de Goku et Krilin.

Intégrer les films Dragon Ball Z sans casser le rythme

Les 15 longs-métrages Z ressemblent à des bonus géants entre deux clashes majeurs. L’astuce : caler À la poursuite de Garlic juste après l’arc Saiyan, envoyer Les films de Cooler pendant la pause d’entraînement précédant les cyborgs, puis placer Broly 1993 durant la trêve laissée par Cell. Les Mercenaires de l’Espace, eux, collent parfaitement aux sept ans post-Cell, là où Gohan joue les ados super-héroïques.

Le cas délicat de Broly et de la chronologie

Trois films Z dédiés au Légendaire Super Saiyan créent un vrai casse-tête. Enchaîner Broly le Super Guerrier, Le Retour de Broly, puis Bio-Broly dans cet ordre évite les paradoxes de puissance. Ensuite, basculer directement sur Dragon Ball Super : Broly permet de repartir sur la version canon de 2018, validée par Toriyama, sans confondre les deux timelines.

Que faire des productions non-canoniques ? GT, TV Specials et dérivés

Lorsque l’envie de « tout voir » devient irrépressible, il suffit d’attendre la fin de Dragon Ball Z épisode 291 pour lancer Dragon Ball GT. Les 64 épisodes, suivis du téléfilm « Cent ans après », se dégustent comme un « what-if » géant. Les TV Specials, eux, se glissent dès que l’arc correspondant s’achève : Bardock juste après Namek, L’Histoire de Trunks sitôt Cell vaincu. Facile, non ?

Récap express avant de lancer le marathon

En pratique, il existe deux chemins. Chemin rapide : la série complète, puis Broly 2018, puis Super Hero, en attendant Daima. Chemin intégral : insérer chaque film entre les arcs cités plus haut, histoire de profiter de chaque transformation sans incohérence. Peu importe la route choisie, le vrai conseil reste identique : garder une boisson, un agenda et un bouton « skip intro » sous la main, la saga totalise maintenant plus de 700 épisodes et 24 films. Prêt à lever les bras pour Genkidama ?

Julie Glawi

Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.