Ce tome collector de One Piece s’arrache à prix d’or, “un investissement pour l’avenir

Un simple volume de papier et d’encre, et pourtant les enchères explosent ! Depuis son tirage éclair, le Tome 100 collector de One Piece passe de main en main plus vite qu’un Log Pose affolé. Sur les places de marché, la barre des 200 € est devenue la norme, certains vendeurs n’hésitant plus à viser 300 €.

One Piece Tome 100 Collector : pourquoi le prix flambe encore en 2025 ?

Glénat n’a autorisé qu’un unique tirage, emballé dans un étui rouge en simili-cuir qui rappelle les vieux grimoires d’East Blue. Résultat : rupture technique en 72 h à la Fnac, avant même le réassort prévu chez Cultura. L’offre est figée, la demande gonfle, la loi du marché fait le reste.

Un clin d’œil aux 500 millions d’exemplaires que la saga a déjà vendus dans le monde ? Certainement. Surtout, la promesse d’une nouvelle traduction fidèle à la VO rassure les puristes, encore échaudés par les premières éditions du début 2000.

Une édition limitée comparable à un tirage d’art

Le tirage, estimé en coulisses à moins de 35 000 exemplaires pour toute la francophonie, ressemble à ces lithos numérotées que l’on accroche au mur. Le fourreau protège une jaquette identique à l’édition japonaise, sans le moindre logo parasite : un détail qui fait fondre les puristes comme un Smile défectueux.

Dans l’hyperespace d’Internet, la vidéo d’un collectionneur belge dévoilant l’objet a dépassé 2 millions de vues. La hype, nourrie par les réseaux, entretient la pénurie : plus on parle de rareté, plus les étagères Vinted se vident.

Un objet spéculatif ou un vrai trésor pour fans ?

En 2021, le duo tomes 98 et 99 collector avait déjà bousculé le portefeuille des Mugiwara en herbe. Quatre ans plus tard, les chiffres de Rebuy révèlent un retour sur investissement moyen de 110 % sur les volumes sous film plastique. Oui, c’est mieux qu’un livret A mais ça reste du carton pressé, pas de l’or.

Il faut compter la volatilité : les prix s’envolent à chaque annonce d’une adaptation Netflix ou d’un arc majeur. Quand le soufflé retombe, seul le plaisir de feuilleter l’arc d’Onigashima subsiste. Ceux qui achètent pour revendre marchent donc sur un fil, digne des acrobaties de Brook.

Ce que disent les plateformes de revente

Le 15 janvier dernier, un revendeur parisien a écoulé dix exemplaires à 249 € pièce en moins de dix minutes sur Amazon Marketplace ; les captures d’écran tournent encore sur X. Sur LeBonCoin, les annonces passent en moyenne 37 minutes avant de disparaître, selon les statistiques internes du site.

Cette vélocité pousse certains fans à s’organiser façon équipage : achats groupés, bots de notification, files d’attente virtuelles. Une stratégie qui peut rapporter gros… ou se transformer en boulet de Kairoseki quand la cote se tasse.

Conseils pour ne pas se faire couler comme un navire en pleine Grand Line

Première règle, vérifier l’authenticité : fourreau rouge bordeaux, numéro EAN se terminant par 006, jaquette brillante. Un détail cloche ? On passe son tour, sous peine de mâcher un faux Gum-Gum.

Deuxième réflexe, penser conservation. L’étui protège, mais le simili-cuir n’aime ni l’humidité ni la lumière directe. Un fan a perdu 50 € de marge après avoir laissé son volume près d’une fenêtre : le rouge a viré framboise, adieu la note « neuf » sur Rakuten.

Enfin, garder la tête froide. Le manga est un plaisir avant d’être une ligne dans un portefeuille. Luffy viserait le One Piece, pas le cours du volume 100. En appliquant cette philosophie, on profite de l’histoire, on apaise le banquier et on continue d’avancer, comme un véritable Chapeau de Paille.

Julie Glawi

Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.