Après 43 ans d’histoire, c’est officiellement la fin pour le manga Olive et Tom sous sa forme actuelle
Le rideau vient tout juste de tomber : Olive et Tom a publié son dernier chapitre. 43 ans de passes millimétrées et de tirs dans la lucarne s’arrêtent net. Impossible de rester de marbre face à ce coup de sifflet final.
Olive et Tom : le coup de sifflet final retentit après 43 ans
Le 4 avril 2024, le Shonen Jump a dévoilé l’épisode ultime de Captain Tsubasa. Son créateur, Yoichi Takahashi, a immédiatement déclaré sur X que terminer la série lui retirait un poids colossal. À 63 ans, il range les planches et savoure enfin une vie sans deadline qui pique.
L’annonce n’a pourtant surpris personne : dès janvier l’auteur parlait de santé en berne et d’une industrie devenue marathon. Pour les fans, entendre le mot « retraite » n’a toutefois rien d’anodin : c’est l’un des derniers grands shônen des années 80 qui ferme boutique. Les chiffres donnent le tournis : près de 90 millions de tomes vendus et une diffusion animée dans plus de cent pays.
Pourquoi cette fin frappe la génération Club Dorothée ?
En France, l’arrivée d’Olivier Atton sur La Cinq puis le Club Dorothée n’était pas juste un dessin animé du mercredi. Les cours de récré de 1988 vibraient au rythme de ses dérapages en pleine lucarne. Zinédine Zidane l’a cité comme moteur, Kylian Mbappé aussi, preuve que l’effet papillon d’une page dessinée peut changer de vraies carrières.
La saga n’a jamais été qu’un simple manga de foot. Elle apprenait la persévérance à une génération qui découvrait le Minitel et les VHS rayées. Chaque épisode étirait le terrain à l’infini, comme si le match ne voulait jamais finir, un peu comme notre enfance au fond.
Que va devenir Captain Tsubasa après 2024 ?
Fin du magazine ne rime pas avec disparition du héros. Takahashi a promis de poster des storyboards gratuits en ligne, à son rythme et sans pression éditoriale. Ces esquisses, plus brutes, devraient conclure l’arc « Rising Sun – The Final » avant 2026.
Cette méthode feuilletonnée sur le web rappelle la logique des webtoons qui cartonnent depuis cinq ans. Fans et nouveaux lecteurs auront donc un rendez-vous plus rare, mais potentiellement plus authentique. Autrement dit : Tsubasa ne meurt pas, il passe simplement en mode prolongation.
Une retraite qui en dit long sur l’industrie du manga en 2025
Enchaîner 43 ans de publication hebdomadaire relève d’un exploit que même un Saitama du dessin hésiterait à tenter aujourd’hui. Les conditions ont évolué : lectorat mobile, chaînes YouTube d’analyse, impression à la demande, tout s’accélère sauf le temps de sommeil des mangakas.
La décision de Takahashi agit comme un signal d’alarme : réinventer le rythme créatif devient vital pour éviter le burn-out. Les maisons d’édition expérimentent déjà des formats saisonniers, copiés sur la production d’anime, afin de ménager talents et santé. Peut-être la meilleure leçon que nous laisse Tsubasa : savoir quand poser le ballon.
Tombée dans la marmite de la culture geek avant même de savoir marcher, Julie ne jure que par une chose : l’énergie pure. Fan inconditionnelle et encyclopédie vivante de Dragon Ball Z, elle applique la philosophie de Goku au quotidien : toujours dépasser ses limites, même s’il s’agit juste de finir une série culte en un week-end.

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